Dans mes souvenirs les plus lointains, le Flamenco à toujours été présent. La musique qui passait sur le petit transistor de la cuisine, était branché sur l’onde radio locale animée par des immigrés andalous… Puis ma mère, sa voix qui montait dans les aigus lorsqu’elle entonnait ces chants de sa terre d’origine me donnait des frissons et éveillait ma curiosité sur ce qu’était sa vie de petite fille au sein d’une fratrie de 6 au beau milieu de la terre aride d’Andalousie…
Ensuite ma sœur prit ses premiers cours de danse, classique au départ puis Flamenco. C’est souvent que j’assistais à ses cours dans le coin de la salle, et ses claquements de talon sur le parquet en bois me fascinaient. Il m’arrivait parfois seul dans ma chambre d’enfant, d’imiter les gestes approximatifs, que j’avais pu la voir exécuter. Parfois je me lançais et lui demandais de me montrer quelques pas, afin d’aller vers le juste.
Me voyant pris d’intérêt pour cette danse, ma mère me proposa…